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11 août 2007

Eric-Emmanuel Schmitt : L'évangile selon Pilate

resizeCA3G7WP2C'est le deuxième livre de cet auteur que je lis, après "Lorsque j'étais une oeuvre d'art". Une nouvelle fois j'ai été surpris par le thème du livre : il faut en avoir l'idée, et l'idée est intéressante.

L'histoire raconte simplement la vie de Jésus vu par lui même et vu par Pilate, le préfet romain qui aurait fait crucifier "le messie". Rien de très original jusqu'ici, quoiqu'en ce qui me concerne, j'ignorais quasiment tout de l'histoire chrétienne... J'ai donc ainsi appris les grandes lignes du catéchisme, mais pas raconté d'une manière rébarbative.

En effet, l'auteur place décrit ses personnages comme des êtres humains, avec leurs sentiments, leurs doutes, leurs impressions, leurs convictions... Et c'est cette vision de l'évangile qui est intéressante car cela rapproche ces personnages historiques de nous.

Dans le post-face l'auteur raconte l'histoire de ce livre, et se confie. Il remet quelques idées en places, poses quelques bonnes questions à travers ce qu'il a vécu à la sorti de ce livre. Notamment le rejet d'une certaine différence, celle de dire qu'on est croyant... Étant pourtant contre le rejet de la différence, j'ai un peu rejeté celle-ci, idiotement, sans prendre le temps de comprendre... Sans doute par crainte de ce que peux véhiculer ou ce que peux faire faire cette croyance... Pardon donc, je suis perfectible!

Je recommande bien sur ce livre, qui se lit vite et bien, et je vous en tire deux extraits qu'on peut extrapoler, à méditer...img011

"Il tenait le christianisme à distance, le considérant avec un mélange de respect et de méfiance. Son antéchristianisme est réel mais son athéisme demeure inquiet, tendu, douloureux : il aimerait avoir la foi. Et justement parce qu'il souhaite croire, il méprise ce souhait. Cercle vicieux et giration sans fin : son désir même lui rend suspect l'objet de son désir"

"Lorsque l'on dit "Je crois", on ne dit pas "Je sais". Ce que je crois n'est pas ce que je sais. Lorsque l'on dit "Je ne crois pas", on ne dit pas non plus "Je sais que ça n'est pas". Dans l'ordre de la vérité, ne pas croire à quelque chose ne donne aucun mérite supplémentaire."

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